A l'occasion de la sortie de son 4e roman, Vers le soleil, Julien Sandrel a gentiment accepté de se prêter au jeu d'une mini interview pour mon blog et ma page Instagram.
Je le remercie encore vivement pour le temps qu'il a consacré à répondre à mes questions :) J'espère que vous apprécierez cette interview qui permet de le découvrir davantage :)
Pouvez–vous décrire votre dernier roman en quelques mots ?
C’est l’histoire d’une famille en apparence banale (mais en réalité très particulière), dont les secrets et mensonges volent en éclats lorsque la mère est portée disparue dans l’effondrement du Pont de Gênes. C’est un roman rempli d’aventures et d’émotions… Et puis c’est surtout un roman lumineux sur la paternité…
Pourquoi ce titre ?
Le titre du roman vient d’un proverbe maori que j’ai cité en exergue et qui résume bien l’esprit de cette histoire : « Tourne–toi vers le soleil, et l’ombre sera derrière toi »… parfois, au cœur d’une épreuve, il suffit de changer de perspective, de se tourner vers la lumière, pour apercevoir une issue.
Avez–vous des rituels d’écriture ?
Je bois beaucoup de café, et j’écoute souvent de la musique en écrivant – des BO de films essentiellement, sans parole (sinon ça a tendance à parasiter ma concentration). La playlist de « Vers le soleil » est tirée du film L’Adieu (The Farewell) de Lulu Wang – film que je recommande, d’ailleurs !
Combien de temps avez–vous mis pour écrire ce roman ?
Il me faut environ une année pour écrire un roman, depuis l’étincelle initiale jusqu’au point final retravaillé…
Avez–vous toujours rêvé de devenir écrivain ? Comment vous êtes–vous lancé ?
Quand on me posait la question traditionnelle « Qu’est–ce que tu veux faire quand tu seras plus grand ? », je répondais quasi–invariablement « écrivain ou metteur en scène ». Et ensuite… eh bien je n’ai pas du tout fait ça :) … J’étais plutôt bon élève, on m’a encouragé à faire des études scientifiques, et je suis diplômé d’une école d’ingénieur. Puis j’ai travaillé 15 ans en entreprise, et l’envie d’écrire est revenue en force en 2015. Je me suis dit que si je n’essayais jamais d’écrire, il y avait peu de chances que je publie quoi que ce soit un jour. Alors j’ai pris mon courage à deux mains, et je me suis lancé en travaillant sur un manuscrit pendant mes vacances, les soirs et week–ends (puisque j’avais un autre travail à temps plein à l’époque)… je vous passe les détails, mais quelques années plus tard, mon premier roman, La Chambre des merveilles, voyait le jour.
Improvisez–vous au fil de vos romans ou connaissez–vous la fin avant de commencer ?
Cela dépend des romans, mais de manière générale, avant de commencer à écrire, je suis très clair sur mes personnages (qui sont–ils, qu’ont–ils vécu, quelle est leur psychologie etc), sur la situation de départ, et sur les grandes lignes de l’intrigue – incluant la fin. C’est rassurant de ne pas partir « à l’aveugle », mais je me réserve tout à fait le droit de changer la conclusion en cours de route. J’aime me laisser surprendre par certains personnages, certaines situations qui naissent spontanément et qui n’étaient pas prévues… alors je laisse toujours la porte entrouverte :)
Quel est votre roman préféré, celui que vous conseillez à tout le monde ?
Je n’ai pas de roman favori, à vrai–dire. Je lis essentiellement des romans contemporains, et j’ai une préférence pour les histoires romanesques, captivantes, avec une intrigue riche, et mettant en scène des personnages forts. Ces dernières années, les romans que j’ai le plus offerts sont « Changer l’eau des fleurs » de Valérie Perrin, « Surface » d’Olivier Norek, et plus récemment pour Noël 2020 « L’Anomalie » d’Hervé le Tellier. Mais je crois profondément qu’il y a autant de lecteurs que de livres, alors je me garderais bien de conseiller le même roman à tout le monde !
J'espère que cette interview vous aura plu !
Son dernier roman est une merveille, foncez :)
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